10 décembre 2024
27 juin 2016
Article paru dans Le Fil le 16 juin 2016 par Renée Larochelle
Sous le thème «Poésie du climat», la Sympathique Place Ouverte à Tous (SPOT) revient en force cette année
Les stationnements sont la plupart du temps des lieux sans intérêt que l’on s’empresse de quitter une fois sa voiture stationnée. Pas avec le projet SPOT dans les parages, dont les responsables ont investi l’un de ces espaces mal-aimés pour en faire un site des plus animés, du 17 juin au 27 août. Situé dans le quartier Saint-Sauveur, à l’intersection des rues Saint-Vallier Ouest et Bagot, ce stationnement a en effet été transformé par l’imaginaire créatif d’une équipe de 54 étudiants et étudiantes de l’École d’architecture.
En collaboration avec huit firmes d’architectes de la région de Québec, ils ont fait de cet espace morne et sans âme une place publique où les gens auront plaisir à se retrouver grâce à des installations architecturales originales et à de nombreuses activités culturelles en plein air, comme des concerts, des barbecues, des séances de yoga, de la danse, des joutes d’improvisation, tournois de pétanque ou de poches, etc.
Comme le nom du projet l’indique, souligne Jasmine Maheu Moisan, coordonnatrice générale du projet et finissante à la maîtrise en architecture, cette Sympathique Place Ouverte à Tous accueillera tous ceux et celles qui souhaitent goûter à une ambiance culturelle différente et originale, et ce, au coeur du quartier en pleine émergence que constitue Saint-Sauveur. L’événement est placé sous le thème «Poésie du climat», qui sonne comme une réelle invitation à respirer un air nouveau en plein coeur de la ville. C’est sans contredit à un changement d’atmosphère auquel est convié le public de tous âges avec ce projet artistique, rappelle Jasmine Maheu Moisan.
«Le projet SPOT vise la valorisation d’un site urbain délaissé, explique la jeune femme. L’essence du projet est qu’il est accessible et gratuit. Un autre aspect intéressant tient à son caractère éphémère. En ce sens, toutes les installations qu’on a construites seront bel et bien déconstruites à la fin de l’été. Mais certaines choses pourraient devenir permanentes, comme le reverdissement du site, réalisé par les étudiants. On aimerait bien que cela se concrétise; ce serait alors une sorte de legs que nous laisserions à la Ville de Québec.»
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