18 novembre 2024
4 février 2017
Article paru dans Le Soleil le 4 février 2017 par Alexandre Perron
Les débuts d’année donnent envie de se projeter plus loin. Dans cet esprit, nous avons posé cinq questions à des architectes de tout âge sur notre façon d’habiter au Québec. Cette semaine, nous poursuivons avec Jérôme Lapierre, architecte depuis à peine un an. Une série à suivre chaque samedi.
PRÉSENTATION
NOM : Jérôme Lapierre
TITRE : architecte à l’Atelier Pierre Thibault
FAIT D’ARMES : en février 2014, il a remporté le prix de Rome en architecture, début de carrière et devenait le premier récipiendaire francophone de cet honneur décerné par le Conseil des arts du Canada. Ce prix lui a permis de faire un stage d’un an à Copenhague, au Danemark.
1 Quelle est la maison type dans la région de Québec en 2017?
A priori, on pourrait penser qu’il s’agit du cottage type de banlieue (ou la maison individuelle). Il ne faut toutefois pas oublier que les arrondissements où il y a le plus de densité sont les quartiers centraux, variant de 60 à 130 habitants par hectare. Dans les faits, la région de Québec compte plus de typologies d’appartements privés (près de 110 000) que de maisons isolées (78 000). Cela m’amène à dire que la maison type de Québec est un appartement, situé d’un immeuble de quatre étages et moins, non seulement par le volume que cette typologie représente, mais aussi parce qu’en 2017, on pense à habiter davantage dans les quartiers centraux.
2 Comment sera-t-elle selon vous en 2037, dans 20 ans?
Elle sera mieux réfléchie et adaptée à nos besoins, sans doute plus petite mais mieux organisée, lumineuse et ventilée naturellement. Elle sera plus verticale et urbaine. J’ose même espérer qu’une politique architecturale sera en place, basée sur les meilleurs exemples, et qui permettra globalement d’élever le niveau. Bref, c’est une façon d’exiger collectivement un meilleur environnement dont on peut bénéficier au quotidien et d’avoir une ville plus cohérente, plus dense et plus confortable. […]
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