Exposition « Génétiquement modifiable » du collectif 1x1x1

Une installation de 1x Emmanuelle Champagne, 1x Laurie Gosselin, 1x Guillaume Morest, 1x Olivier Vallerand
Collaboration à la réalisation : 1x Gabriel Morest, Vincent Thibeault
Photographies : Thomas Miau, 1x Olivier Vallerand

 

Génétiquement Modifiable propose une séquence architecturale inspirée de notre interprétation de certaines des étapes participant à la construction d’une identité. Sous l’image d’un extérieur unifié, chacun des modules offre une expérience différente et déstabilisante. Ces expériences s’enchaînent en une série d’ambiances contrastantes. Nomade, l’installation transforme la perception des sites investis par sa présence. Présentant une image extérieure rassurante par sa forme archétypale, mais troublante par ses matériaux et son emplacement, l’installation questionne le rapport du visiteur à son environnement social, à son appartenance à un milieu. Changeant d’emplacement et de configuration à chaque installation, elle suscite en parallèle une réflexion sur le lien entre lieu et identité, ainsi que sur la temporalité de l’installation architecturale. Ouvertes aux interprétations diverses et se projetant dans l’espace public sans s’annoncer, l’installation invite à prendre conscience des multiples formes de transformation de l’espace par l’architecture et de l’importance du contrôle de l’humain sur notre environnement.

Initialement présentée sur trois jours dans trois lieux publics différents de la ville de Québec, Génétiquement modifiable a été conçue pour n’être jamais la même. Elle change en réaction à son environnement, tout en transformant elle-même la perception de cet environnement. En évoluant, certaines parties disparaissent, se salissent ou gagnent des significations nouvelles tout en en perdant d’autres. Certains de ces changements sont prévus, alors que d’autres apparaissent à la suite des déplacements répétés et de l’utilisation (pas toujours délicate) de l’installation.

Venez voir “Génétiquement modifiable” présentée au local d’exposition de l’École d’architecture de l’Université Laval, jusqu’au 22 septembre 2010.