10 décembre 2024
11 juin 2021
(Tania Matin, Olivier Mayette et Marianne Bahl)
Décoder et interpréter les milieux de vie des Canadiens, et ce à plusieurs échelles, à diverses périodes et dans différentes régions du pays. Voilà le défi lancé aux étudiants de premier et deuxième cycle dans le cadre du cours l’Environnement bâti canadien donné à l’École d’architecture de l’Université Laval. Comment mettre à profit les outils de communication synchrone et asynchrone ainsi que les plateformes de travail collaboratif pour favoriser l’apprentissage par les pairs qui devait se faire en ligne et à distance? Cette communication présente les activités d’apprentissage et les travaux pratiques conçus pour à la fois pour briser l’isolement et intéresser les étudiants aux problématiques et aux interinfluences des phénomènes qui ont façonné l’environnement bâti du Canada tel qu’on le connaît aujourd’hui.
Privilégiant la coconstruction des savoirs, le cours amène les étudiants, dans un premier travail, à expérimenter l’étude de sources primaires pour comprendre et représenter les processus de transformation d’une ville-région, comme Edmonton, sous forme de carte-conceptuelle illustrée. Un deuxième travail les invite à analyser collectivement un même objet-lieu, le Grand-Théâtre de Québec, de divers angles de vue. Comme les comédiens d’une pièce de théâtre, chaque étudiant étudie et apprend son texte, le partage aux autres membres du groupe aux répétitions, développe le dialogue entre les personnages pour finalement présenter au public l’histoire de son ensemble. Tel un spectacle, les réalisations produites en classe se révèlent stimulantes par la coopération de multiples acteurs qui illuminent la scène tour à tour, et ce même derrière leur écran.
Cette communication fut livrée par la professeure Tania Martin et les étudiant.e.s Olivier Mayette et Marianne Bahl, lors du 46e congrès annuel de la Société pour l’étude de l’architecture au Canada (SEAC).