18 novembre 2024
3 juillet 2019
Article paru dans le fil le 27 juin 2019 par Matthieu Dessureault
Mouvement en plein essor, les fablabs sont décryptés par une doctorante en anthropologie, Sandrine Lambert
Une question s’impose d’emblée: qu’est-ce qu’un fablab? Ce terme – contraction de fabrication laboratory («laboratoire de fabrication») – fait référence à ces lieux où il est possible de créer et de réparer des objets de toutes sortes à l’aide des technologies numériques. Le principe repose sur la collaboration et l’accessibilité. Imprimante 3D, découpe laser, fraiseuse et autres outils du genre sont mis à la disposition de tout un chacun.
«Au Québec, certains comparent les fablabs aux anciens cercles de fermières; bien qu’il s’agisse de numérique, ce sont avant tout des lieux physiques de sociabilité. L’ouverture à tous et le partage de connaissances et de savoir-faire sont au cœur des valeurs de ce mouvement. Plus que le do it yourself, c’est la culture du do it together qui est mise de l’avant», explique Sandrine Lambert.
Pour son projet de recherche, la doctorante s’intéresse à la participation citoyenne dans les fablabs. Comme quoi le sujet suscite de l’intérêt, ses premiers résultats ont fait l’objet de communications dans plusieurs événements scientifiques, dont le 87e congrès de l’Acfas, le colloque Avenirs numériques de l’Institut technologies de l’information et sociétés et le colloque étudiant de l’Institut d’éthique appliquée.
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