10 décembre 2024
14 novembre 2022
Dans le contexte d’explosion démographique, de crises migratoires, sanitaires et climatiques, l’architecture semble avoir peu de pouvoir. Toutefois, ce sont les chercheurs, les scientifiques et les artistes qui réagissent face aux défis de l’humanité. Selon Deleuze (2005), créer c’est résister, s’opposer aux injonctions du pouvoir et à ce qui contrôle nos vies. L’imaginaire devient un outil lié à la quête de sens qui permet de comprendre et d’imaginer, d’élaborer des suites plausibles pour la vie en collectivité. Alors que l’omniprésence d’images et d’informations régissant la vie en société guide vers un manque d’objectivité, la création doit surmonter les biais individuels, saisir les désaccords comme les alliances, et développer une habilité à résoudre des problèmes avec réciprocité et tolérance tout en reconnaissant les implications et les conséquences.
Partant de l’idée avancée par Foucault (1978) postulant que l’expérimentation fait évoluer la pensée de l’expérimentateur, et que la qualité d’une production dépend de la qualité de la réflexion, il devient essentiel de favoriser l’exploration et la pensée abstraite autorisant le raisonnement spéculatif pour activer la capacité prospective de la création architecturale.
Récipiendaire d’une subvention triennale du Fonds de recherche du Québec en science et culture (FRQSC), le professeur Jean Verville invite 6 étudiant.es.s à participer à ce projet de recherche et de création. Une rencontre de présentation aura lieu le mercredi 16 novembre 2022 de 11h30 à 12h30 à l’amphithéâtre Neumann. Les étudiantes.s intéressées.s pourront ensuite soumettre leur candidature et un portfolio faisant foi de leurs intérêts et compétences d’ici le dimanche 20 novembre 2022.