10 décembre 2024
8 novembre 2011, 11h45
École d'architecture (1204)
Récipiendaire de la Bourse du collège des présidents 2009-2010, Samuel Bernier-Lavigne présente les résultats de son voyage d’étude financé grâce à la Bourse du collège des présidents de l’OAQ. Il a aussi reçu l’Henry Adams Medal of Honor (AIA), la médaille étudiante de l’IRAC, la bourse de Leadership artistique (Université Laval), et une bourse d’études supérieures (CRSNG).
Samuel Bernier-Lavigne poursuit des études doctorales sur l’architecture morphogénétique de l’écume, sous la direction des professeurs Georges Teyssot et Richard Pleau. Il a notamment travaillé pour Studio Commonwealth (New York), Gramazio & Kohler (ETH, Zurich), et enfin UNStudio (Amsterdam). Il enseigne actuellement le cours Méthodes en architecture virtuelle et fabrication numériques à l’école d’architecture de l’Université Laval.
« Le thème est fascinant et nouveau dans les propositions soumises. Les outils numériques sont en effet désormais déterminant dans le produit architectural. Auparavant, la conception se faisait clairement selon la vision de l’architecte. Aujourd’hui, l’outil aide-t-il l’architecte à mettre en forme ce qu’il a en tête ou la conception est-elle déterminée à partir de l’outil, qui comporte lui-même ses limites ?
Samuel Bernier-Lavigne propose d’aller plus loin que la seule aide à la conception, en se penchant sur l’aide à la fabrication elle-même. Dans un autre domaine, en aéronautique, ces outils ont énormément apporté à la prise en compte des conditions de stress extérieur, permettant notamment d’améliorer la sécurité. Est-ce pareil en architecture ? Ces outils amènent en tous les cas un souci de précision et de fabrication qui devrait être une des préoccupations constantes de l’architecte. On va vers des logiciels informatiques qui intègrent tous les éléments d’un projet : structure, ventilation, électricité, plomberie, fenestration… L’approche numérique – très versatile – va donc aussi avoir un impact sur la coordination. L’architecte doit être leader face à ces innovations, dans lesquelles industriels et ingénieurs sont déjà impliqués. »
Source: OAQ