21 novembre 2024 à 16h
Amphithéâtre Neumann
Mardi 28 février 2017, 17h30
Musée de la Civilisation
L’École d’architecture de l’Université Laval est heureuse de vous inviter le mardi 28 février 2017 à 17h30, à la conférence d’Antoine Picon et Georges Teyssot dans le cadre des Instantanés d’architecture de l’Université Laval qui aura lieu au Musée de la Civilisation. Cette conférence marquera le lancement officiel du livre de Georges Teyssot Une topologie du quotidien publié aux Presses polytechniques et universitaires romandes (2016).
La série Instantanés d’architecture est une présentation de l’École d’architecture de l’Université Laval, en collaboration avec les Musées de la civilisation, TREMCO, la Ville de Québec et Kollectif.
Une topologie du quotidien
Ce volume offre une série de chapitres sur certains aspects de la technologie entre le dix-neuvième et le vingt et unième siècle, illustrant différents traits de la modernité à travers la considération du corps (masculin, féminin) dans son espace culturel et social. Ce livre tente d’étudier la réalité de l’architecture par rapport à la notion d’habitation, et contribue à une théorie de la culture domestique, ainsi qu’à une histoire de la domestication de l’espace. Aujourd’hui une cartographie devient nécessaire, afin de retracer la frontière entre extérieur et intérieur, privé et public, sédentaire et nomade. La maison n’est pas seulement une demeure, elle est aussi un terrain pour les transactions multiples entre diverses sphères – le domaine de la technologie et de la physiologie, comme celui de la psyché. Dans Une topologie du quotidien, Georges Teyssot observe comment opère le brouillage des notions de privé, d’intimité – et d’extimité dans nos sociétés. Les seuils sont autant de marques traçant des limites apparemment infranchissables, mais ils offrent également des passerelles vers l’extérieur. Le dilemme entre la frontière et le pont ouvre un espace de l’entre-deux, où l’on peut entrer, un «mi-lieu» offrant les possibilités d’échange. Georges Teyssot examine la porte, la fenêtre, le miroir et l’écran: des espaces interstitiels divisant le monde en deux, formant des jeux de surface dont la géométrie est de nature topologique. En définitive, le corps habite-t-il encore la demeure – ou est-ce le logement qui, évoluant en des dispositifs microscopiques, habite le corps?
Georges Teyssot, Une topologie du quotidien, [A Topology of Everyday Constellations, Cambridge, MA : The MIT Press, 2013, version française, collection poche / architecture (Lausanne, CH: PPUR, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2016), 336 pages.