Neuf étudiantes explorent avec des acteurs clés du milieu et les communautés avoisinantes du Parc national du Canada Forillon, soit celles de Cap-aux-Os, de Cap-des-Rosiers et de L’Anse-au-Griffon, quelles vocations donner aux trois maisons Gavey, la maison Bartlett ainsi que les bâtiments secondaires attenants, telles les granges, remises et «bécosses» toutes situées à Grande Grave. Le but est de générer une synergie et une complémentarité entre l’entreprise privée, l’offre publique et les initiatives communautaires visant à dynamiser les villages et le Parc. Comment ces projets pourraient-ils stimuler la viabilité, fragile, des services et entreprises sur le pourtour de la Péninsule de Forillon en tenant compte des besoins des résidants? Quels projets Parcs et les villages avoisinants peuvent-ils développer ensemble au profit de chacun?
Les villages aux abords du parc comme Cap-des-Rosiers, dont le havre et la moitié de son territoire se retrouvent à l’intérieur des limites du parc, et Cap-aux-Os, qui est aujourd’hui enclavé par 2 secteurs du parc (le sud et Penouille), peinent à tirer leur épingle du jeu. Le tourisme semble être la seule modalité de développement pour ces localités. Les propriétaires de motels, restaurants, auberges, magasins de souvenirs et compagnies de tourisme d’aventure (kayak de mer, etc.) en dépendent grandement. Entre temps bon nombre de services de proximité ont disparu.
À partir de l’examen des maisons qui n’ont pas encore été interprétées ou mises en valeur et de leurs sites, l’analyse de données recueillies des archives et de l’histoire orale, ainsi des idées ressorties d’une journée remue-méninges avec les gens du milieu, les projets proposés contribuent à augmenter et diversifier les activités offertes au sein du parc sans toutefois négliger les initiatives commerciales ou communautaires locales.
Dossier de presse